20 à 25 gendarmes supplémentaires : « Trois zones blanches persistaient » précise le colonel Frédéric Avy

Cinq communes s’étaient portées candidates, trois ont été retenues… trois nouvelles brigades de gendarmerie seront créées d’ici cinq ans. Aydoilles, entre Epinal et Bruyères, et Monthureux-sur-Saône vont accueillir des brigades dites mobiles, c’est à dire sans point d’accueil permanent mais avec une dizaine de gendarmes qui sillonneront le secteur, équipés notamment de véhicule sspécifiques (photo ci-dessus ©Gendarmerie nationale); et Saint-Maurice-sur-Moselle, où s’installeront des gendarmes spécialisés dans la protection de l’environnement, soit la lutte contre le pillage des ressources (brimbelles et champignons par exemple), les pollutions des cours d’eau ou encore les dépôts sauvages. Des spécialistes qui seront autorisés à intervenir sur l’ensemble du département.

Selon le colonel Frédéric Avy, la prochaine arrivée de ces 20 à 25 gendarmes (notre département en compte à ce jour 500 répartis dans 30 brigades) « n’est pas uniquement due à une légère hausse de la délinquance en zone rurale mais plutôt à certaines zones blanches qui persistaient ». Selon les directives du ministère, le rayon d’action depuis une brigade ne doit en effet pas excéder 12 minutes, excepté bien sûr en montagne ou en secteur rural très peu habité.

Dans chacune des trois communes, les brigades s’installeront à terme dans des locaux qui seront construits. Les premiers à prendre leurs postes dès l’année prochaine devraient être ceux d’Aydoilles (1 060 habitants), ils prendront provisoirement possession d’une partie des ateliers municipaux.
A Monthureux-sur-Saône, il n’est donc pas prévu qu’ils réintègrent l’ancienne gendarmerie (à proximité du collège), fermée en 2016 et transformée en site d’accueil de migrants mineurs non accompagnés.

Ludovic Bisilliat