L’ancien maire de Saint-Dié David Valence égratigné par l'hebdomadaire Marianne

Selon les informations du site internet Marianne, le procureur d'Épinal Frédéric Nahon a confié une enquête à la police judiciaire de Nancy portant sur un contrat signé entre David Valence, l'ex-maire de Saint-Dié-des-Vosges et ex-député apparenté Renaissance, et une société spécialisée dans les assurances, AEF Courtage. Ce contrat liant l'entreprise au centre communal d'action sociale (CCAS) de la ville est estimé à près de 170 000 euros sur sept ans. Autre élément indiqué : le dirgeant d'AEF Courtage, Franck Voisard, aurait participé au financement d'une campagne électorale de David Valence.

Contacté par Marianne, le maire actuel de Saint-Dié-des-Vosges et ancien premier adjoint de David Valence, Bruno Toussaint, a indiqué « avoir immédiatement rompu le contrat lorsque [ses] services lui en ont appris l’existence après lui avoir mentionné que ce contrat ne servait à rien. Après un courrier recommandé, plus aucune facture n'est arrivée », précise-t-il. Et l'élu se refuse à tout autre commentaire.

« Un coup tordu sordide, à visée politique évidente » 

De son côté, David Valence déplore n'avoir jamais été contacté lors de l'enquête et nous a précisé qu'il s'agit « d'un contrat annuel qu'il pensait échu, dont personne ne m'a jamais informé de sa reconduction tacite, ni proposé d'y procéder. Bruno Toussaint, qui fut mon adjoint aux affaires sociales de 2020 à 2022, n'était pas non plus au courant de cette reconduction. C'est un coup tordu sordide, à visée politique évidente, je dérange semble-t-il . » 

David Valence a aussi réagi sur les réseaux sociaux : « On veut me salir, me nuire, alors que je commençais à me reconstruire dans la discrétion. Pourquoi cette haine ? J’ai très mal aux valeurs qui ont façonné l’ensemble de ma vie publique : sincérité, intégrité, travail. Je me battrai pour défendre mon honneur.  »

Frédéric Méline et Ludovic Bisilliat (photo d'archive)