Inauguration de la friperie « Il était une seconde fois » à Remiremont : un pas de plus pour l’économie circulaire dans les Vosges
Ce vendredi 13 décembre 2024, la friperie « Il était une seconde fois » a été inaugurée à Remiremont, rue du Général de Gaulle. Ce nouvel espace remplace l’ancienne boutique « Frip & Style », avec un concept entièrement repensé par Vosges TLC et EVODIA. L’objectif ? Offrir aux Vosgiens un lieu moderne et chaleureux, où trouver des vêtements de seconde main tendance à petits prix, tout en sensibilisant le public à une consommation plus durable.
Un nouveau concept au service de la seconde main
Face à l’essor du marché de la friperie, qui devrait dépasser celui de la fast-fashion d’ici 2028 selon Thred Up, Vosges TLC réinvente son offre. Sous une nouvelle identité visuelle et une décoration épurée et naturelle, « Il était une seconde fois » marque une transition vers un modèle inspiré des concept stores. Remiremont est la deuxième ville à adopter ce concept, après l’ouverture d’une boutique pilote à Nancy en mai 2024. L’objectif est de rendre la seconde main accessible et attrayante pour un public encore réticent.
Redynamiser la filière textile dans les Vosges
Au-delà des boutiques, Vosges TLC et EVODIA mettent en place des actions pour développer la filière textile dans le département. Parmi ces initiatives :
- Une chaîne de sur-tri à Girmont : Grâce à un lecteur infrarouge, cette technologie permettra de trier les textiles par matière pour répondre aux besoins spécifiques des industriels.
- Un système de collecte innovant : En complément des 330 bornes textiles existantes (soit une pour 1 200 habitants), des collectes en interne (mairies, entreprises) et événementielles seront déployées pour atteindre les zones blanches et collecter davantage de textiles de qualité.
- Un parcours pédagogique modernisé : Un espace repensé pour accueillir des visiteurs et organiser des ateliers, conférences et événements pour sensibiliser à l’économie circulaire.
Ces projets bénéficient du soutien financier de l’éco-organisme Refashion, qui prend en charge 75 % des dépenses.
F.Méline avec communiqué
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