Nestlé Waters : au lendemain d’un déplacement au siège France, la grève se poursuit

120 salariés et ex-salariés des usines d’embouteillage de Vittel et de Contrexéville se sont rendus ce lundi au siège français de la multinationale suisse, à Issy-les-Moulineaux en région parisienne. Ils y ont rencontré la dirigeante France du groupe ainsi que la directrice de Nestlé Waters à l’international afin de leur exposer directement leurs revendications à propos du projet de suppression d’ici mi octobre de 232 postes de travail, soit 171 emplois sur 721 actuels, un quart des effectifs.



L’intersyndicale rejette tout licenciement sec (appelés “départs contraints” par la direction) et réclame de meilleures conditions de départ dont le financement des préretraites. La bataille porte sur la durée et donc le coût pour Nestlé de la “portabilité en aménagement de fin de carrière”. L’intersyndicale souhaite six années. La direction en propose pour l’instant cinq, avec toutefois une année supplémentaire pour s’inscrire. Insuffisant selon l’intersyndicale, car seulement 85 salariés seraient ainsi concernés.
Pour peser sur les négociations qui se poursuivent donc, la grève a été reconduite. Une nouvelle réunion entre l’intersyndicale et la direction pourrait avoir lieu ce mercredi, notamment pour évoquer, selon Stéphane Cachet de la CGT, « les contraintes de délai du 13 octobre qui ne pourra pas être tenu ».

Ludovic Bisilliat, photos DR