Le réseau des producteurs bio du Grand Est dénonce une gestion désastreuse des aides
Le réseau des producteurs bio du Grand Est dénonce une gestion désastreuse des aides dans ce communiqué de presse :
Aides à la bio 2023, une gestion désastreuse qui ne peut plus durer
Alors que la transition écologique est chaque jour plus urgente, les exploitations engagées dans cette transition, attendent toujours de toucher les aides 2023 ! Leur dossier a été déposé il y a plus d'un an et la plupart d'entre eux ne voient rien venir : en cause des choix politiques. Pour rappel, les aides à la bio sont les grandes oubliées des manifestations agricoles et des négociations avec l’Etat de cet hiver. Cette situation est inadmissible pour le réseau des producteurs bio du Grand Est.
Où est le bon sens ?
Alors que les fermes bio sont les premières à rendre des services à la société en protégeant les ressources en eau, la biodiversité et le climat, elles vont à nouveau être les dernières payées. La situation n'est pas seulement absurde, elle est dangereuse. L'agriculture biologique vit une période difficile, ne pas recevoir l'argent qui lui est dû ne fait que la fragiliser davantage.
« J’attends 30 000€ d’aide à la conversion. Ce sera l’intégralité de mon revenu pour 2023 vu la conjoncture. Comment honorer mes emprunts, investir, anticiper mes achats ? C’est indigne par rapport à notre engagement qui pourtant profite à tous. », Pierre-François CHAVANES, céréalier bio à Châlons-en-Champagne et administrateur à Bio en Grand Est.
La solution est simple : Les Bio doivent être traités comme les autres
Ce traitement de défaveur n’est pas nouveau et ne peut plus durer. Bio en Grand Est exige non seulement un paiement sous dix jours de l’ensemble des aides PAC 2023, conformément aux textes européens, aux engagements du gouvernement et au bon sens. Mais également, pour les années à venir, le réseau des producteurs bio demande que le paiement d’un acompte des aides concernant la bio (aides à la Conversion à l’AB, et celles au Maintien en AB) ainsi que les MAEC (Mesures Agro-Environnementales et Climatiques) soit réalisé dès le mois d’octobre, au même moment que les autres et non plusieurs mois plus tard.
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