Route des Crêtes : le RN des Vosges exprime son désaccord avec la Région Grand Est
Le débat sur la route des crêtes continue avec aujourd’hui la réaction du RN vosgien, après celui des élus bressauds hier, suite à un article paru chez nos confrères de Vosges Matin où la région Grand Est souhaitait arriver à un objectif zéro voiture.
Communiqué de Pierre François, conseiller régional RN du Grand Est
En tant que Vosgien et conseiller régional d’opposition, je tiens à faire part de ma vive inquiétude face à la volonté du Conseil Régional du Grand Est d’instaurer un régime « zéro voiture » sur la Route des Crêtes. Cette orientation, qui vise à renforcer l’utilisation de la navette des Crêtes et à en faire un quasi-unique moyen de locomotion, n’est pas acceptable !
Il s’agit d’une dérive de la « droite » Macroniste de Franck Leroy, qui se soumet aux écolos d’ultra gauche présents au sein du conseil régional, ainsi que d’une ingérence abjecte dans les compétences des Conseils Départementaux en charge de la gestion de cette route.
Il est vrai que le Département des Vosges et le Rassemblement National des Vosges ont eu, à plusieurs reprises, des points de vue divergents. Toutefois, concernant cette affaire, notre position d’hostilité à ce projet converge. J’attire particulièrement l’attention sur le rôle décisif que peut jouer le député et conseiller régional Christophe Naegelen pourtant soutenu par l’intégralité des élus Vosgiens.
En effet bien que nos parcours politiques soient différents, sa position de vice-président de la Commission « Montagne, Patrimoine et Ruralité » le place au cœur des débats. Je formule l’espoir qu’il interviendra avec discernement, prenant en compte à la fois les intérêts des Vosgiens et des visiteurs venus des quatre coins de la France pour se délecter de nos paysages exceptionnels.
Je tiens à réitérer mon engagement indéfectible à la sauvegarde de notre patrimoine naturel, tout en plaidant pour la prise en compte de nos impératifs économiques. Face au phénomène du « sur-tourisme », que je qualifie de « problème de riche », il est de notre responsabilité de trouver des solutions équilibrées pour gérer efficacement les flux touristiques sans tomber dans ces excès démagogiques.
F.Méline (avec communiqué)
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