Les taxis vosgiens dénoncent la généralisation du partage des transports sanitaires
"On ne veut pas faire de nos véhicules, des bétaillères à patients", les taxis vosgiens, comme partout en France, étaient mobilisés ce lundi pour dénoncer la généralisation du partage des transports sanitaires. L'article 30 de la loi de financement de la Sécurité sociale imposera dès le 1er janvier 2024 de regrouper plusieurs patients dans une seule voiture. Dans le but de faire baisser les montants remboursés par la sécurité sociale. Pour les chauffeurs de taxi, "le patient et son état de santé doivent rester la priorité, avec cette loi les transports se feront au détriment des patients, il n y a plus de respect". En 2022, le covoiturage de ce type aurait permis, selon le gouvernement, une baisse de près de 34 millions d'euros du buget de l'assurance maladie. Si un patient refuse d'être transporté avec d'autres personnes, son remboursement sera diminué.
Une vingtaine de taxis vosgiens était donc mobilisée ce lundi matin pour une opération escargot puis un rassemblement devant la Préfecture à Epinal. Dans les Vosges, ils sont plus de 200 taxis, les transports sanitaires représentent près de 80% de leur activité.
L. Buchler
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